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APPEL A REJOINDRE LE CORTEGE DE LA CULTURE LIBRE LE 13 FÉVRIER À TOULOUSE

Saisies gigantesques de matériel de sonorisation, perquisitions violentes du GIGN, emprisonnement d’organisateurs présumés, abolition de toute culture artistique, interdictions de la musique sur la voie publique, fermeture de Mix’art Myrys, destruction du Bleu Bleu… S’en est assez !

 

Considérant la culture artistique comme indispensable au bien-être humain.

Considérant que les protocoles sanitaires en vigueur peuvent être applicables aux rassemblements culturels.

Considérant les attaques des services de l’Etat à l’encontre d’organisateurices d’évènements artistiques.

Considérant le recul de nos libertés fondamentales par l’application de lois autorisant la surveillance individuelle généralisée et élargissant les pouvoirs des forces de l’ordre.

 

Nous, comités de soutien aux inculpés de la Maskarade, déclarons en conséquence :

 

Article 1 : Décréter l’état d’urgence culturel

Article 2 : Appeler toutes et tous les artistes libres, quel que soit leur art, à une grande manifestation nationale dans toutes les grandes villes de France.

Article 3 : Appeler tous les sounds-systems à se mobiliser à Toulouse.

 

Contre leurs lois liberticides, contre les poursuites démesurées à l’encontre des participants au réveillon de Lieuron et pour le droit à des alternatives culturelles et sociales.

La diversité des moyens d’expression permet de dire de toutes les façons possibles notre opposition aux mesures gouvernementales. Si nous ne pouvons le faire dans nos lieux de prédilection, alors prenons la rue pour nous exprimer !
Rendez-vous le samedi 13 Février, Place Saint Cyprien à 14h !

 

Cortège de rave,
Cortège revendicatif,
Cortège joyeux,
Cortège masqué, parmi nos camarades se cachent peut être des personnes fragiles.

 

A samedi !

 

Le comité de soutien à la Maskarade Haute-Garonne.

Les inculpés de la Maskarade et nos fêtes libres ont toujours besoin de vous !

GROS ARRIVAGE DE T-SHIRTS SUR TOULOUSE, PARIS, LYON ET NANTES.
Les colis sont en préparation, alors si vous en voulez n’hésitez pas à envoyer un MP aux artistes de la sérigraphie, l’équipe 13.12.
Le comité de soutien de votre ville récupère le colis, et vous pourrez ensuite venir le chercher lors de la manif du 13.02. Garanti sans frais de port !

20€ l’unité disponible en S, M, L, XL, XXL.

Le compromis est chouette, vous faites un don et vous avez un t-shirt en cadeau !
La totalité des bénéfices sont bien évidemment toujours reversés à la cagnotte de soutien aux inculpés de la Maskarade.
Ils ont besoin de vous dans la rue mais aussi financièrement !

Vous pouvez toujours acheter vos t-shirts en ligne : sur la page 13.12

LE 13 FÉVRIER, MOBILISATION NATIONALE EN SOUTIEN AUX INCULPÉS DE LA MASKARADE !

Le 30 janvier, nous étions à nouveau plusieurs dizaines de milliers en soutien à nos camarades inculpés dans l’affaire du nouvel an de Lieuron, victimes d’une répression outrageusement excessive, ainsi que pour nous opposer aux lois menaçant dangereusement nos libertés !
La convergence du monde de la fête libre avec les milieux militants a rendu possible une mobilisation hors-normes. Ainsi partout en France, une fois de plus les cortèges, riches de diversité humaine et politique, rayonnaient de joie et de détermination.
Continuons de lutter contre un monde mortifère grâce à cette force collective !

Les neuf personnes accusées d’avoir organisé le réveillon dénommé “Maskarade” sont toujours sous contrôle judiciaire avec des restrictions de mouvements et d’interactions très contraignantes. Également, ils vivent avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, le procureur leur faisant miroiter la possibilité de lourdes peines de prison. Isolés, contrôlés, immobilisés et terrorisés, c’est une peine qui ne dit pas son nom.

Cette répression ne s’arrête pas aux neufs inculpés. D’incalculables quantités de matériel ont été saisis. Enceintes de sonorisation, amplis, lumières, structures, câbles, platines… même les vinyles et les camions ! Les propriétaires d’une grande partie de ce matériel n’étaient même pas présents à Lieuron, tout comme leur matériel ne correspond pas aux photos prises sur site. Aucun d’entre eux n’a d’ailleurs été mis en examen, évidence même de l’absurdité de cette procédure

De plus, quand on analyse les charges qui pèsent sur les inculpés, on s’aperçoit que les plus lourdes d’entre elles sont inapplicables ou ont déjà fait l’objet à maintes reprises de jurisprudences. Éléments que le procureur ne pouvait ignorer à son niveau.

À la lecture de ces faits il devient évident que l’objet de cette instruction n’est pas de trouver des responsables mais bel et bien de terroriser la jeunesse, de lui enlever tout moyens logistiques et humains de contester les politiques actuelles et d’empêcher ainsi toute alternative culturelle et sociale.

Le procureur, Philippe Astruc, utilise la justice à des fins politiques et ceci avec le soutien flagrant du gouvernement.

Comme cela ne semble pas suffire, des responsables politiques tentent également de faire taire la contestation en usant arbitrairement de leur pouvoir.
À Rennes, pour la deuxième fois consécutive, le rassemblement n’a pu avoir lieu, encerclé par de nombreuses brigades de maintien de l’ordre en accusant les manifestants de vouloir organiser une rave-party.
À Paris plusieurs chars ont été une nouvelle fois empêchés de rejoindre la manifestation alors même qu’ils étaient déclarés avec leurs immatriculations.
À Fréjus, malgré l’accord de la préfecture, la mairie, d’extrême droite, a pris un arrêté municipal d’interdiction la veille au soir. Un bon moyen d’empêcher l’organisation d’un recours dans un délai si court.
À Lorient, Dijon, Nice, et à Lille, des arrêtés préfectoraux sont venus interdire les rassemblements ou la diffusion de musique amplifiée dans l’espace public.
À Dijon la CGT et la LDH ont déposé un recours devant le tribunal qui leur a donné raison. La manifestation a donc pu se dérouler normalement. Un premier jugement qui préfigure d’une longue série.

Il nous a certes fallu un peu de temps pour trouver des avocats de confiance à travers toute la France. Ce n’est pas notre terrain de jeu habituel. Mais nous sommes prêts désormais et contesteront, en justice et dans la rue, tout arrêté allant à l’encontre des droits de manifester, de créer et de diffuser.

Également nous dénonçons le mépris des autorités et d’une partie des médias envers cette jeunesse qui se voit régulièrement dénier le titre de manifestants revendicatifs. Il s’agit d’une tentative évidente de dépolitiser cette mobilisation et de faire passer la jeunesse pour une population individualiste et incapable d’avoir une analyse politique, voire incapable de réfléchir tout court.

Toutes ces tentatives d’intimidations de la part de quelques gouvernants sont le reflet du succès du grondement des sonorisations et de la mobilisation massive dans les rues de leurs villes. Ces interdictions, au-delà d’être illégales, sont sans effet sur la détermination d’un mouvement déjà longuement stigmatisé et réprimé. Malgré ces tentatives mesquines d’invisibilisation, notre message a été entendu dans des dizaines de villes en France.
Depuis des décennies la musique ainsi que les enceintes de sonorisation sont des composantes essentielles des manifestations permettant de faire entendre les revendications populaires sous divers modes d’expression. Nous ne nous laisserons plus freiner par des arrêtés abusifs portant sur le bannissement des chars sonorisés lors de nos rassemblements revendicatifs !

La prohibition culturelle est d’une ampleur inédite en temps de paix dans un pays se revendiquant comme démocratique. Même l’accès le plus passif à une représentation théâtrale, dans le strict respect des règles déjà appliquées dans les entreprises ou les transports publics, n’est pas autorisé. En intérieur ou en extérieur – où la propagation du virus est, d’après les études scientifiques, largement inférieure – les concerts, les festivals, la danse, les expositions et l’art en général n’est pas envisageable. Il ne nous reste que l’amertume des représentations en streaming, une parodie de spectacle vivant.

Cet acharnement à empêcher toute contemplation artistique devrait nous interroger sur les motivations de notre gouvernement sous l’état d’urgence sanitaire et à postériori.
En effet la culture interroge, instruit, conteste. La culture apaise aussi les maux. Elle est indispensable, dans toute la pluralité de ses formes, pour donner un peu d’espoir à une population acculée par la crise sanitaire et ses répercutions psychologiques.

Nous exigeons :
L’arrêt des poursuites démesurées contre les organisatrices et organisateurs du nouvel an.
La fin des contrôles judiciaires des neuf mis en examen.
La restitution totale et immédiate du matériel n’ayant pas servi à Lieuron.
Le droit à des alternatives sociales et culturelles.
L’abrogation des lois dites “sécuritaires” et le respect des libertés individuelles.

Une nouvelle mobilisation nationale aura donc lieu le samedi 13 février pour soutenir les inculpés et faire valoir l’accès au public à toute forme de culture !

Nous appelons les artistes dans toute leur diversité à rejoindre les cortèges. Que vous soyez peintres, jongleur.euses, danseur.euses, comédien.nes, musicien.nes, ou toute autre forme d’expression artistique, venez faire valoir dans la rue l’expression culturelle comme un moyen d’expression contestataire et politique pour revendiquer nos droits.
Nous appelons également toutes celles et ceux qui luttent pour les libertés à nous rejoindre, tout comme nous les rejoignons régulièrement dans leurs mobilisations.
Et bien sûr nous appelons l’ensemble des sound-systems et de la mobilisation à ne pas faiblir car le combat est loin d’être terminé !

RDV le 13 février dans toutes les rues !

Les comités de soutien aux inculpés de la Maskarade
La Coordination Nationale des Sons

RASSEMBLEMENT FESTI-REVENDICATIF LE 30 JANVIER À TOULOUSE

Vous étiez nombreuses et nombreux le 16 janvier à venir soutenir les inculpés de la Maskarade du nouvel an. On ne reprend pas tout à fait les mêmes et on recommence en plus grand ce samedi 30 janvier à Toulouse !

Les organisateurs supposés du nouvel an sont poursuivis pour de nombreux chefs d’inculpations dépassant le simple cadre d’une fête clandestine et risquent de lourdes peines à l’issue de leur procès.
Nous refusons le caractère exceptionnel et démesuré que les politiques donnent à cette affaire. Nous sommes révoltés que des personnes risquent la prison pour avoir offert, lors d’une unique soirée, un moment de douceur à un public désoeuvré après une année maussade.

Les espaces d’échanges sociaux et artistiques sont fermés depuis bientôt un an. Pendant qu’ils sombrent dans l’oubli, la ville de Toulouse tente de détruire les espaces qui ne suivent pas le troupeau : le Bleu-Bleu a été détruit quelques jours à peine après le décès de son propriétaire ; Mix’art Myrys est sous le joug d’une fermeture administrative ; le comble se produit pour le DAL31 qui se fait expulser de ses locaux de la Grave, transformés en logements pour personnes aisées.

Et au plus haut de l’échelle, notre gouvernement tente de profiter de nos âmes affaiblies pour faire accepter des lois détruisant nos libertés : reconnaissance faciale généralisée, usage massif de drônes, interdiction de filmer les forces de l’ordre, port d’arme étendu pour les agents, stigmatisation de nos concitoyen.nes musulman.es.

Nous exigeons :
– La fin des poursuites démesurées contre les organisateurs et organisatrices de la free party de Lieuron
– Le droit aux alternatives sociales et culturelles
– L’abandon total de la loi sécurité globale et de la loi contre les séparatismes

On n’est pas en teuf cependant on garde les bons réflexes :
– Respecte les gestes barrières et porte un masque, une personnes fragile se cache peut être à tes côtés
– Il y a des poubelles partout, alors ne jette pas tes déchets par terre
– Respecte les autres, prends soin de toi ainsi que des personnes autour de toi
– On est en manif, alors montre nous ta créativité sur de grandes pancartes revendicatives !

Toutes et tous ensemble rejoignons nous dans une résistance festive mais déterminée pour dire non au recul de nos droits déjà acquis dans la lutte !
Montrons la richesse éclatante de notre mouvement ! Venez déguisé.es et tout en couleur pour illuminer le monde grisonnant qu’on veut nous imposer.

Manifestation déclarée en préfecture. Départ à 13h30 Palais de Justice à Toulouse.

Nous sommes toutes et tous des organisateurs de fêtes clandestines ! A samedi pour faire trembler les fenêtres de la ville rose !

Communiqué suite à la répression de la manifestation à Rennes ce samedi 23/01

Comme nous avons pu le constater une nouvelle fois, le préfet de Rennes, Emmanuel Berthier, entend bien annihiler toute volonté populaire de contester la répression des alternatives culturelles et sociales.
Alors que la manifestation avait été déclarée en bonne et due forme, la préfecture a empêché toutes installation de matériel sonore servant aux prises de paroles.

Alors que des individus avaient réussi à passer entre les mailles du filet avec une petite sono, pour exercer leur droit d’expression lors de la manifestation, la police a chargé sans la moindre sommation les manifestant.es qui attendaient pacifiquement le discours des organisateur.trices. Plusieurs personnes ont été blessées et le matériel volontairement endommagé et confisqué.
Les manifestant.es ont ensuite été pourchassé.es dans les rues adjacentes.

Le mépris de la préfecture pour la jeunesse et la culture ne fera que renforcer notre détermination.
Nous, comité de soutien de Rennes aux inculpés de la Maskarade, exigeons l’arrêt de la stigmatisation et de la répression des alternatives culturelles et sociales et l’arrêt des poursuites disproportionnées contre les participant.es et les organisateur.trices de la Maskarade du 31 décembre.

Le comités de soutien de Rennes aux inculpés de la Maskarade

Manifestant.es mélomanes contre pompiers pyromanes

Tristan a été libéré après dix-huit jours d’incarcération et 48 heures de garde-à-vue. Il reste sous contrôle judiciaire, comme 8 autres participants à la Maskarade du nouvel an. Si le calvaire carcéral prend fin pour lui, les lourdes charges qui pèsent contre Tristan et les autres inculpés sont toujours bien réelles.

La libération de Tristan est une première victoire évidente de la mobilisation contre cette mascarade juridique. Les manifestations organisées dans toute la France le 16 janvier par des comités de plus en plus nombreux, l’ensemble des soutiens qui se sont exprimés de toute part et le travail des avocat.es de la défense, auront permis de le sortir de prison.

Une alliance sans cesse croissante de collectifs et d’individu.es issu.es de la fête libre, des musiques électroniques, de la jeunesse et du monde militant, ainsi que de simples citoyens indignés et solidaires, se mobilise pour dénoncer une justice partiale et politique. Aussi, sur notre chemin, nous rencontrons de nombreuses personnes et organisation se battant également pour les libertés et les droits individuels. Ensemble, nous portons haut et fort ces revendications.

Malgré cette victoire, nous voyons clair dans la stratégie de manipulation de l’agenda médiatique qu’opèrent les instances gouvernementales pour éteindre l’incendie qu’ils ont eux-mêmes déclenché. On a rarement vu un procureur œuvré pour une remise en liberté seulement quelques jours après avoir catégoriquement refusé. Il est évident que Philippe Astruc n’a pas choisi cette date au hasard, veille d’une manifestation de soutien aux portes de son tribunal.

Peu après l’annonce de la libération de Tristan, le préfet de Rennes, Emmanuel Berthier, produisait un arrêté interdisant « l’utilisation d’un équipement de sound system habituellement utilisé dans les rave-parties ayant pour but de transformer une manifestation en rave-party [sic] ». Prétendant même auprès de Ouest-France que cette manifestation n’avait « pas fait l’objet d’un dépôt de déclaration en préfecture. Le protocole sanitaire, le dispositif de sécurité et le lieu de rassemblement n’ont par ailleurs pu faire l’objet d’échanges. ». Ceci, alors que la manifestation était dûment déclarée et que nous avions même accepté l’accord désavantageux d’un rassemblement statique lors de nos discussions préparatoires. Le tout pouvant être attesté par les échanges de mails avec la préfecture. Tout est dans l’intention semble t’il.

Parallèlement mais en silence, la répression continue de s’abattre sournoisement sur le milieu festif. Les perquisitions continuent, ainsi que les inculpations sans preuve, les saisies de matériel sans rapport avec le nouvel an et les contrôles judiciaires lourdement contraignants. Les 9 mis en cause encourent tous une peine de 10 ans de prison pour avoir participé à une fête. L’objectif est double : empêcher non seulement toute velléité d’alternative sociale et culturelle mais aussi toute contestation inhérente.

Nous avons ainsi pu constater le 16 janvier à Paris, mais aussi à Limoges, Toulon, Montpellier ou encore Lyon, que l’état fera tout pour faire taire la contestation : saisies illégales de matériel de sonorisation, discrimination des modes d’expression culturelle, déni du droit de manifester, diffamation envers les organisateur.ices…

Nous ne les laisserons pas invisibiliser la mobilisation festive et déterminée à dénoncer ces politiques liberticides. Encore moins la répression à l’œuvre contre toute une partie de la jeunesse et de la culture. Les graves atteintes aux libertés individuelles que nous avons pu observer ces dernières semaines ne doivent pas se reproduire. Nous utiliserons tout les moyens légitimes en notre pouvoir pour continuer d’exercer nos droits et mettre fin à la répression.

Les comités de soutien aux inculpés de la Maskarade, la Coordination Nationale des Sons.

✊ TRISTAN LIBRE, LA LUTTE CONTINUE ✊

Suite aux mobilisations dans toute la France en soutien aux inculpés de la Maskarade, le parquet de Rennes a enfin décidé de libérer Tristan.

La contestation menée depuis plus de deux semaines et la pression sonore de la rue ont permis de mettre fin à une décision de justice abusive prise par Philippe Astruc. Cependant, Tristan ainsi que les 8 autres inculpés sont encore poursuivis par de nombreux chefs d’accusation et risquent toujours 10 ans de prison.

Nous avons remporté cette bataille, mais l’instruction suit son cours pour condamner les organisateurs d’une simple fête devenue affaire d’Etat.
Nous appelons donc toujours à une mobilisation massive ce samedi à Rennes et le 30 dans toute la France.
Le combat continuera tant que toutes nos revendications n’auront pas été prises en compte !

DE LA PRISON POUR NOTRE COMPAGNON, DES BASSES CONTRE LA RÉPRESSION

Samedi dernier, la rue a revêtu son plus bel habit. De beaux défilés tout en couleurs dans près de 50 villes en France, dansant au rythme de la musique poussée à plein volume. Une contestation bruyante et éclatante pour soutenir Tristan, en prison pour une fête, pour obtenir justice pour Steve ainsi que pour faire pression contre les lois liberticides.

Dans l’immense majorité des marches pour les libertés, les chars ont pu défiler dans une ambiance festive et déterminée. Nous tenons à remercier toutes celles et ceux qui se mobilisent contre la loi sécurité globale pour leur accueil et leur solidarité.

Pourtant à Limoges et Montpellier, 3 chars ont été saisis sans la moindre justification après les manifestations.
À Paris, 18 chars n’ont même pas pu rejoindre le départ prévu, le préfet de police Didier Lallement et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin les assimilant publiquement à une rave party illégale, bien que partie prenante de la manifestation déclarée.
Une tentative mensongère de discréditer nos revendications et nos modes d’expression, d’empêcher toute convergence et de justifier les entraves aux libertés individuelles dont ils se sont rendus coupables.
Des policiers grimperont même à bord des véhicules pour faire descendre les personnes en les bastonnant vigoureusement sans raison légitime et en cassant volontairement des instruments de musique.
Clés de sol contre clés de bras… 10 camions remplis de matériel seront saisis, avant d’être restitués au compte-goutte dans la semaine sans poursuites. Une manœuvre absurde dénoncée par l’ensemble des organisations prenant part aux marches pour les libertés.

Il est évident que le gouvernement ne s’attendait pas à une telle mobilisation et qu’il compte bien faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher la contestation de croître. Loin de nous intimider, cela ne fait que renforcer notre détermination et la solidarité de celles et ceux que nous avons rencontré sur notre chemin. Manifester est notre droit le plus légitime et nous comptons bien en faire usage !

Par ailleurs, nous avons appris ce mardi que la demande de mise en liberté de Tristan a été refusée, sur réquisitions du parquet et du juge d’instruction alors même que l’ARS de Bretagne a déclaré que le rassemblement du réveillon n’avait causé aucun cluster. Le procureur de Rennes Philippe Astruc étouffe le meurtre de Steve depuis plus de 18 mois mais emprisonne à la va-vite un teufeur suspecté d’avoir fait danser. C’en est trop !

C’est un nouvel affront pour une jeunesse d’abord délaissée puis criminalisée par toute une classe politique qui se cherche un bouc-émissaire pour faire oublier son incompétence dans la gestion de la crise sanitaire. Nous n’accepterons plus que toute une partie de la population soit sacrifiée, ses besoins méprisés et sa culture discriminée !

Chaque jour de nouveaux comités de soutien se créent et préparent de nouvelles actions partout en France. Fort.es d’une mobilisation qui ne cesse de croître, nous appelons à ne pas ranger les sound systems, les pancartes et banderoles tant que nous ne serons pas entendu.e.s.
Nous avons laissé le gouvernement aller bien trop loin dans l’application de ses mesures liberticides et nous refusons de continuer d’en subir les conséquences !

C’est dans ce contexte que nous appelons à une mobilisation pour exiger la libération de Tristan et justice pour Steve, ce samedi 23 janvier à Rennes, ainsi que dans d’autres villes à l’initiative de comités locaux (Tours, Bordeaux, Dijon, Lille…).

Le 30 janvier, nous appelons de nouveau à rejoindre l’ensemble des cortèges des marches pour les libertés dans toutes les villes de France ! Pour défendre nos droits, nos libertés, nos cultures et nos modes de vie contre les lois liberticides. Pour libérer Tristan, pour stopper les poursuites démesurées contre les inculpés de la Maskarade et enfin arracher justice pour Steve !

Les comités de soutien aux inculpés de la Maskarade,
La Coordination Nationale des Sons.

Cagnotte de soutien aux inculpés

Vous êtes nombreux.ses à nous demander comment aider financièrement, voici le lien de la cagnotte de soutien aux inculpés qui servira à payer tous les frais pour leur défense juridique et pour la mobilisation. Nous pouvons les sortir de là mais on a besoin de vous pour ça !

https://www.helloasso.com/…/fonds-de-soutien-…/formulaires/3

TOUT.ES À RENNES SAMEDI PROCHAIN

LA MOBILISATION CONTINUE.
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