RASSEMBLEMENT FESTI-REVENDICATIF LE 30 JANVIER À TOULOUSE

Vous étiez nombreuses et nombreux le 16 janvier à venir soutenir les inculpés de la Maskarade du nouvel an. On ne reprend pas tout à fait les mêmes et on recommence en plus grand ce samedi 30 janvier à Toulouse !

Les organisateurs supposés du nouvel an sont poursuivis pour de nombreux chefs d’inculpations dépassant le simple cadre d’une fête clandestine et risquent de lourdes peines à l’issue de leur procès.
Nous refusons le caractère exceptionnel et démesuré que les politiques donnent à cette affaire. Nous sommes révoltés que des personnes risquent la prison pour avoir offert, lors d’une unique soirée, un moment de douceur à un public désoeuvré après une année maussade.

Les espaces d’échanges sociaux et artistiques sont fermés depuis bientôt un an. Pendant qu’ils sombrent dans l’oubli, la ville de Toulouse tente de détruire les espaces qui ne suivent pas le troupeau : le Bleu-Bleu a été détruit quelques jours à peine après le décès de son propriétaire ; Mix’art Myrys est sous le joug d’une fermeture administrative ; le comble se produit pour le DAL31 qui se fait expulser de ses locaux de la Grave, transformés en logements pour personnes aisées.

Et au plus haut de l’échelle, notre gouvernement tente de profiter de nos âmes affaiblies pour faire accepter des lois détruisant nos libertés : reconnaissance faciale généralisée, usage massif de drônes, interdiction de filmer les forces de l’ordre, port d’arme étendu pour les agents, stigmatisation de nos concitoyen.nes musulman.es.

Nous exigeons :
– La fin des poursuites démesurées contre les organisateurs et organisatrices de la free party de Lieuron
– Le droit aux alternatives sociales et culturelles
– L’abandon total de la loi sécurité globale et de la loi contre les séparatismes

On n’est pas en teuf cependant on garde les bons réflexes :
– Respecte les gestes barrières et porte un masque, une personnes fragile se cache peut être à tes côtés
– Il y a des poubelles partout, alors ne jette pas tes déchets par terre
– Respecte les autres, prends soin de toi ainsi que des personnes autour de toi
– On est en manif, alors montre nous ta créativité sur de grandes pancartes revendicatives !

Toutes et tous ensemble rejoignons nous dans une résistance festive mais déterminée pour dire non au recul de nos droits déjà acquis dans la lutte !
Montrons la richesse éclatante de notre mouvement ! Venez déguisé.es et tout en couleur pour illuminer le monde grisonnant qu’on veut nous imposer.

Manifestation déclarée en préfecture. Départ à 13h30 Palais de Justice à Toulouse.

Nous sommes toutes et tous des organisateurs de fêtes clandestines ! A samedi pour faire trembler les fenêtres de la ville rose !

Communiqué suite à la répression de la manifestation à Rennes ce samedi 23/01

Comme nous avons pu le constater une nouvelle fois, le préfet de Rennes, Emmanuel Berthier, entend bien annihiler toute volonté populaire de contester la répression des alternatives culturelles et sociales.
Alors que la manifestation avait été déclarée en bonne et due forme, la préfecture a empêché toutes installation de matériel sonore servant aux prises de paroles.

Alors que des individus avaient réussi à passer entre les mailles du filet avec une petite sono, pour exercer leur droit d’expression lors de la manifestation, la police a chargé sans la moindre sommation les manifestant.es qui attendaient pacifiquement le discours des organisateur.trices. Plusieurs personnes ont été blessées et le matériel volontairement endommagé et confisqué.
Les manifestant.es ont ensuite été pourchassé.es dans les rues adjacentes.

Le mépris de la préfecture pour la jeunesse et la culture ne fera que renforcer notre détermination.
Nous, comité de soutien de Rennes aux inculpés de la Maskarade, exigeons l’arrêt de la stigmatisation et de la répression des alternatives culturelles et sociales et l’arrêt des poursuites disproportionnées contre les participant.es et les organisateur.trices de la Maskarade du 31 décembre.

Le comités de soutien de Rennes aux inculpés de la Maskarade

Manifestant.es mélomanes contre pompiers pyromanes

Tristan a été libéré après dix-huit jours d’incarcération et 48 heures de garde-à-vue. Il reste sous contrôle judiciaire, comme 8 autres participants à la Maskarade du nouvel an. Si le calvaire carcéral prend fin pour lui, les lourdes charges qui pèsent contre Tristan et les autres inculpés sont toujours bien réelles.

La libération de Tristan est une première victoire évidente de la mobilisation contre cette mascarade juridique. Les manifestations organisées dans toute la France le 16 janvier par des comités de plus en plus nombreux, l’ensemble des soutiens qui se sont exprimés de toute part et le travail des avocat.es de la défense, auront permis de le sortir de prison.

Une alliance sans cesse croissante de collectifs et d’individu.es issu.es de la fête libre, des musiques électroniques, de la jeunesse et du monde militant, ainsi que de simples citoyens indignés et solidaires, se mobilise pour dénoncer une justice partiale et politique. Aussi, sur notre chemin, nous rencontrons de nombreuses personnes et organisation se battant également pour les libertés et les droits individuels. Ensemble, nous portons haut et fort ces revendications.

Malgré cette victoire, nous voyons clair dans la stratégie de manipulation de l’agenda médiatique qu’opèrent les instances gouvernementales pour éteindre l’incendie qu’ils ont eux-mêmes déclenché. On a rarement vu un procureur œuvré pour une remise en liberté seulement quelques jours après avoir catégoriquement refusé. Il est évident que Philippe Astruc n’a pas choisi cette date au hasard, veille d’une manifestation de soutien aux portes de son tribunal.

Peu après l’annonce de la libération de Tristan, le préfet de Rennes, Emmanuel Berthier, produisait un arrêté interdisant « l’utilisation d’un équipement de sound system habituellement utilisé dans les rave-parties ayant pour but de transformer une manifestation en rave-party [sic] ». Prétendant même auprès de Ouest-France que cette manifestation n’avait « pas fait l’objet d’un dépôt de déclaration en préfecture. Le protocole sanitaire, le dispositif de sécurité et le lieu de rassemblement n’ont par ailleurs pu faire l’objet d’échanges. ». Ceci, alors que la manifestation était dûment déclarée et que nous avions même accepté l’accord désavantageux d’un rassemblement statique lors de nos discussions préparatoires. Le tout pouvant être attesté par les échanges de mails avec la préfecture. Tout est dans l’intention semble t’il.

Parallèlement mais en silence, la répression continue de s’abattre sournoisement sur le milieu festif. Les perquisitions continuent, ainsi que les inculpations sans preuve, les saisies de matériel sans rapport avec le nouvel an et les contrôles judiciaires lourdement contraignants. Les 9 mis en cause encourent tous une peine de 10 ans de prison pour avoir participé à une fête. L’objectif est double : empêcher non seulement toute velléité d’alternative sociale et culturelle mais aussi toute contestation inhérente.

Nous avons ainsi pu constater le 16 janvier à Paris, mais aussi à Limoges, Toulon, Montpellier ou encore Lyon, que l’état fera tout pour faire taire la contestation : saisies illégales de matériel de sonorisation, discrimination des modes d’expression culturelle, déni du droit de manifester, diffamation envers les organisateur.ices…

Nous ne les laisserons pas invisibiliser la mobilisation festive et déterminée à dénoncer ces politiques liberticides. Encore moins la répression à l’œuvre contre toute une partie de la jeunesse et de la culture. Les graves atteintes aux libertés individuelles que nous avons pu observer ces dernières semaines ne doivent pas se reproduire. Nous utiliserons tout les moyens légitimes en notre pouvoir pour continuer d’exercer nos droits et mettre fin à la répression.

Les comités de soutien aux inculpés de la Maskarade, la Coordination Nationale des Sons.

✊ TRISTAN LIBRE, LA LUTTE CONTINUE ✊

Suite aux mobilisations dans toute la France en soutien aux inculpés de la Maskarade, le parquet de Rennes a enfin décidé de libérer Tristan.

La contestation menée depuis plus de deux semaines et la pression sonore de la rue ont permis de mettre fin à une décision de justice abusive prise par Philippe Astruc. Cependant, Tristan ainsi que les 8 autres inculpés sont encore poursuivis par de nombreux chefs d’accusation et risquent toujours 10 ans de prison.

Nous avons remporté cette bataille, mais l’instruction suit son cours pour condamner les organisateurs d’une simple fête devenue affaire d’Etat.
Nous appelons donc toujours à une mobilisation massive ce samedi à Rennes et le 30 dans toute la France.
Le combat continuera tant que toutes nos revendications n’auront pas été prises en compte !

DE LA PRISON POUR NOTRE COMPAGNON, DES BASSES CONTRE LA RÉPRESSION

Samedi dernier, la rue a revêtu son plus bel habit. De beaux défilés tout en couleurs dans près de 50 villes en France, dansant au rythme de la musique poussée à plein volume. Une contestation bruyante et éclatante pour soutenir Tristan, en prison pour une fête, pour obtenir justice pour Steve ainsi que pour faire pression contre les lois liberticides.

Dans l’immense majorité des marches pour les libertés, les chars ont pu défiler dans une ambiance festive et déterminée. Nous tenons à remercier toutes celles et ceux qui se mobilisent contre la loi sécurité globale pour leur accueil et leur solidarité.

Pourtant à Limoges et Montpellier, 3 chars ont été saisis sans la moindre justification après les manifestations.
À Paris, 18 chars n’ont même pas pu rejoindre le départ prévu, le préfet de police Didier Lallement et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin les assimilant publiquement à une rave party illégale, bien que partie prenante de la manifestation déclarée.
Une tentative mensongère de discréditer nos revendications et nos modes d’expression, d’empêcher toute convergence et de justifier les entraves aux libertés individuelles dont ils se sont rendus coupables.
Des policiers grimperont même à bord des véhicules pour faire descendre les personnes en les bastonnant vigoureusement sans raison légitime et en cassant volontairement des instruments de musique.
Clés de sol contre clés de bras… 10 camions remplis de matériel seront saisis, avant d’être restitués au compte-goutte dans la semaine sans poursuites. Une manœuvre absurde dénoncée par l’ensemble des organisations prenant part aux marches pour les libertés.

Il est évident que le gouvernement ne s’attendait pas à une telle mobilisation et qu’il compte bien faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher la contestation de croître. Loin de nous intimider, cela ne fait que renforcer notre détermination et la solidarité de celles et ceux que nous avons rencontré sur notre chemin. Manifester est notre droit le plus légitime et nous comptons bien en faire usage !

Par ailleurs, nous avons appris ce mardi que la demande de mise en liberté de Tristan a été refusée, sur réquisitions du parquet et du juge d’instruction alors même que l’ARS de Bretagne a déclaré que le rassemblement du réveillon n’avait causé aucun cluster. Le procureur de Rennes Philippe Astruc étouffe le meurtre de Steve depuis plus de 18 mois mais emprisonne à la va-vite un teufeur suspecté d’avoir fait danser. C’en est trop !

C’est un nouvel affront pour une jeunesse d’abord délaissée puis criminalisée par toute une classe politique qui se cherche un bouc-émissaire pour faire oublier son incompétence dans la gestion de la crise sanitaire. Nous n’accepterons plus que toute une partie de la population soit sacrifiée, ses besoins méprisés et sa culture discriminée !

Chaque jour de nouveaux comités de soutien se créent et préparent de nouvelles actions partout en France. Fort.es d’une mobilisation qui ne cesse de croître, nous appelons à ne pas ranger les sound systems, les pancartes et banderoles tant que nous ne serons pas entendu.e.s.
Nous avons laissé le gouvernement aller bien trop loin dans l’application de ses mesures liberticides et nous refusons de continuer d’en subir les conséquences !

C’est dans ce contexte que nous appelons à une mobilisation pour exiger la libération de Tristan et justice pour Steve, ce samedi 23 janvier à Rennes, ainsi que dans d’autres villes à l’initiative de comités locaux (Tours, Bordeaux, Dijon, Lille…).

Le 30 janvier, nous appelons de nouveau à rejoindre l’ensemble des cortèges des marches pour les libertés dans toutes les villes de France ! Pour défendre nos droits, nos libertés, nos cultures et nos modes de vie contre les lois liberticides. Pour libérer Tristan, pour stopper les poursuites démesurées contre les inculpés de la Maskarade et enfin arracher justice pour Steve !

Les comités de soutien aux inculpés de la Maskarade,
La Coordination Nationale des Sons.

Cagnotte de soutien aux inculpés

Vous êtes nombreux.ses à nous demander comment aider financièrement, voici le lien de la cagnotte de soutien aux inculpés qui servira à payer tous les frais pour leur défense juridique et pour la mobilisation. Nous pouvons les sortir de là mais on a besoin de vous pour ça !

https://www.helloasso.com/…/fonds-de-soutien-…/formulaires/3

TOUT.ES À RENNES SAMEDI PROCHAIN

LA MOBILISATION CONTINUE.
PARTAGEZ UN MAXIMUM.

APPEL À RASSEMBLEMENT

Il y a aujourd’hui 3 personnes sous le joug d’un contrôle judiciaire, poursuivis pour 16 chefs d’inculpation dont l’un pourrait leur valoir jusqu’à 10 ans de prison. Une autre personne a été emprisonnée pour les mêmes raisons et risque les mêmes sanctions.
Suite à ce passage à la nouvelle année, ce sont eux qui sont visés, mais aux prochaines festivités ce sera peut-être vous ! Les actions qui nous semblaient tout a fait anodines il y a un an ne le sont plus aujourd’hui. Car toute tentative de rassemblement festif, aussi insignifiant soit-il est à présent durement réprimé. En effet, nos camarades inculpés se sont vus perquisitionnés par des escouades de 50 membres du GIGN, équipés et armés de fusils d’assaut, appuyés par un hélicoptère, rentrés chez eux en arrachant la porte et en leur collant les canons de leurs armes de guerre sur le crâne, soupçonné ou non. Pour justifier la démesure des moyens mis en place, l’Etat agite une fois de plus le spectre de l’ultra-mega-gauche radicale, une catégorie qui n’a plus de sens puisqu’elle englobe aujourd’hui et selon leurs critères, tout opposant au pouvoir en place.

Notre gouvernement, outré que l’on puisse remettre en question son autorité dans la joie et l’allégresse, a décidé de criminaliser de pauvres fêtards afin d’en faire l’exemple et de dissuader toute initiative de fête subversive.

Ceci est un appel à l’ensemble de la Free Party à défendre vos pairs aujourd’hui inculpés pour une simple histoire de fête. Défendons notre mouvement aujourd’hui pour qu’il puisse survivre à la crise sanitaire !
Ceci est un appel aux artistes de tous bords. Réapproprions-nous les espaces publics pour que les spectateurs puissent enfin profiter de l’une de vos représentations.
Ceci est un appel à toutes celles et ceux qui revendiquent les espaces de culture et d’art comme essentiels à la vie humaine, car nous ne nous satisfaisons pas de la consommation outrancière comme unique alternative à notre labeur hebdomadaire. Car non, notre économie n’est pas le remède à nos maux, elle en est à l’origine. Et si la beauté de l’art ne sera pas la solution à cette crise, elle sera au moins une parenthèse agréable qui permettra aux plus fragiles de survivre à ce triste monde dans lequel nous nous enfonçons chaque jour davantage.
Ceci est un appel à notre gouvernement à abandonner l’ensemble des lois liberticides qu’il souhaite mettre en place : loi sécurité globale, loi contre les séparatismes, ainsi que les décrets visant l’élargissement des fichiers de renseignements afin d’y inclure les opinions politiques, les convictions philosophiques, religieuses et/ou l’appartenance syndicale. Ces lois ne servent pas à protéger le peuple, elle servent à vous protéger vous, les décideurs et décideuses, pour qui l’étouffement de la contestation et votre maintien au pouvoir sont les seules et uniques prouesses qui méritent que vous y mettiez toute votre énergie.

Cette manifestation se veut revendicative, festive, colorée, joyeuse. Elle sera également inclusive, c’est pourquoi nous demandons à toutes et tous de respecter les règles sanitaires et de porter un masque, afin que même les personnes à la santé délicate puisse profiter de ce doux moment en joignant leur énergie à la nôtre.

Rendez-vous pour une manifestation unitaire le samedi 16 janvier à 14h, Place Arnaud Bernard à Toulouse !

Le comité de soutien Maskarade 31.

Le soutien aux inculpés s’organise !

Dans toute la France, des comités de soutien locaux ont vu le jour, rassemblant des profils de tous horizons, tous scandalisés par l’acharnement disproportionné dont fait preuve la justice envers des personnes suspectées d’avoir simplement voulu offrir un espace de liberté, d’art et de culture.

Pour rappel, à ce jour, 3 personnes sont poursuivies pour 16 chefs d’inculpations, risquant jusqu’à 10 ans de prison, et une 4ème est déjà sous les barreaux dans l’attente de son procès, avec les mêmes poursuites. Une cagnotte est d’ailleurs toujours en cours pour financer les avocats –> https://www.helloasso.com/…/fonds-de-soutien…/formulaires/3/

Vous aussi, rejoignez ces groupes locaux ou créez votre propre comité de soutien dans votre ville pour organiser des actions en vue des manifestations prévues le samedi 16 janvier dans toute la France et le 23 janvier à Rennes !

Rennes : cdsm35.noblogs.org
maskarade35@riseup.net

Nantes : https://www.facebook.com/groups/228289738792397/?ref=share

Auvergne Rhône Alpes : https://www.facebook.com/groups/317084422955470/?ref=share
cdsmaskaradeaura@riseup.net

Île de France : https://www.facebook.com/groups/2582130428744029/?ref=share
maskaradeidf@riseup.net

Toulouse : http://Cdsm31.noblogs.org
cdsmaskarade31@riseup.net

Région Centre : https://www.facebook.com/groups/1603309126537728/?ref=share

Bourgogne Franche comté : https://www.facebook.com/groups/2750943388506706/?ref=share
maskaradebfc@riseup.net

Var : https://www.facebook.com/groups/3686577571457641/?ref=share

????Communiqué suite au dispositif policier démesuré déployé à Rennes ce samedi 09/01????

Comme nous avons pu le constater, la Préfecture de Rennes entend bien annihiler toute volonté populaire de contester la répression des alternatives culturelles et sociales.
Après la Grande Maskarade du nouvel an, de nombreux.ses participant.e.s ont subit de lourdes perquisitions à leur domicile. 3 personnes sont inculpées sous le coup de chefs d’accusation complètement abberants, une autre personne est incarcérée depuis lundi sous les mêmes chefs.
En réaction, un rassemblement de soutien devait avoir lieu à Rennes ce samedi 9 janvier. Manifestation aussitôt interdite par la préfecture ! Un rassemblement citoyen statique qui s’est pourtant toujours définit comme déterminé mais serein. Cette manifestation de solidarité était organisée par des parents et ami.es. de fêtard.es, et des citoyen.nes de tout âge et de toute classe, ne se revendiquant d’aucune appartenance politique. Devant la volonté affichée de réprimer durement toute contestation, nous avions alors choisi de reporter ce rassemblement de soutien.Pourtant, ce samedi 9 janvier 2021, des dizaines de véhicules de CRS et de Gendarmerie Mobile ont été déployés dans Rennes. Des poids lourds ont été mobilisés ainsi qu’un véhicule lanceur d’eau. Malgré ce dispositif une centaine de personnes n’ont pu se résigner et ont choisi d’exprimer leur colère malgré l’interdit. De nombreux contrôles ont été effectués et une vingtaine personnes embarquées pour de pseudo vérifications. 2 ont été placées en garde à vue. 22 autres ont été verbalisées à hauteur de 135 euros. L’acharnement à les invisibiliser à été tel que les journalistes n’ont trouvé personne en arrivant sur place !

La volonté étatique est sans équivoque, la répression est la seule et unique réponse apposée au besoin de liberté et de sociabilisation de la jeunesse. La ville de Rennes s’est retrouvée assiégée par les forces de l’ordre, envahie par l’espoir nauséabond de réduire au silence toute contestation, quelle que soit la forme et la nature de celle-ci. À grand renfort d’arguments clichés bien trop souvent utilisés, nous nous retrouvons catégorisé.es “ultra-violents” alors que nous cherchons seulement à soutenir un jeune de 22 ans, au casier judiciaire vierge, incarcéré injustement. Nous exigeons sa libération car nous pensons qu’il est ni concevable, ni tolérable, d’être jeté au fond d’un cachot pour avoir voulu danser. Aussi, car nous revendiquons le droit à une justice sociale et à un monde bienveillant envers sa jeunesse.

Nous, comités de soutien aux inculpés de la Maskarade, demandons l’arrêt de la stigmatisation et de la répression des alternatives culturelles et sociales, l’arrêt des poursuites disproportionnées contre les participant.es et les organisateur.trices de la Maskarade du 31 décembre et la libération immédiate de la personne emprisonnée.
En conséquence nous appelons à rejoindre le 16 janvier à Paris la manifestation Culture 4 Liberty. Également, dans un contexte de lois liberticides, à rejoindre les cortèges contre la loi sécurité globale et à former des cortèges dénonçant cette mascarade judiciaire. Y compris à Rennes !
En attendant, nous appelons toutes celles et ceux qui se sentent solidaires des inculpés, à former des comités de soutien.
Le 23 janvier nous serons toutes et tous présent.es à Rennes pour une manifestation unitaire !

En attendant une nouvelle cagnotte est lancée pour soutenir les inculpés :

https://www.helloasso.com/…/fonds-de-soutien-…/formulaires/3

Les comités de soutien aux inculpés de la Maskarade de Rennes, Nantes, Paris-IDF, Auvergne-Rhône-Alpes et Toulouse, Centre et La Coordination Nationale des Sons

Crédit photo : Ouest France